Participe passé substantivé au féminin de l’ancien verbe emprendere (entreprendre).
A d’abord signifié « belle action, prouesse
(chevaleresque) » jusqu’au XVI° siècle.
Le mot est repris au XIX° siècle et, par croisement avec empire, empreinte, il prend alors le sens de « domination
intellectuelle ou morale ».
En droit administratif il désigne depuis la seconde moitié
du XIX° siècle une mainmise de l’Administration sur une propriété privée.
(D’après
Alain REY, Dictionnaire historique de la
langue française – Le Robert – Paris 1992)
EMPRISES
Au pluriel, ces emprises se livrent et se consultent comme des
Empreintes mentales et digitales, elles résultent de l’action entreprise sous l’effet
de ce qui nous a influencé, nous impressionne, nous mobilise.
Elles désignent
la force de ce qui excite la curiosité, captive tout en laissant libre, renvoie
ainsi à la sphère de l’autorité du Vrai, du Beau.
Elles s’adressent aux esprits
nomades, qui n’ont pas peur du pluriel.